Grâce à Allah, je suis Laïque

    Grâce à Allah, je suis Laïque         

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            FOUDROYÈ SUR L'AUTOROUTE DE BRUXELLES

           Pourquoi le titre de ce livre? Vous le saurez bientôt. Entretemps sachez que Jésus parlait l'araméen, languesœur, presque jumelle, de l'arabeet langue sémitique courant en Palestine à son époque; il parlait aussi l'hébreux, elle aussilanguesœur, presque jumelle, de l'arabe etlangue sémitique quimarchaiten Palestine à son époque seulement chez les Snobs. Or, quand Jésus s'adressait à Dieu Son Père en araméen, Il l'appelait ALLaHa, et AllaHi pour dire Mon Dieu. En mourantJésus s'écria Eli selon Mathieu, Éloi selon Marc, AllaHi selon moi. Pour le savoir il m'a suffit de chercher sur Internet et trouver la bonne réponse. La voilà: "le mot utilisé par Jésus en Araméen pour dire Dieu était exclusivement Allaha ou Allah(www.dailymotion.com/video/xiwg/Om_le-mot-utilise-par-Jesus)" et non pas Dieu, ou God, Dios, Got, ou les divers noms tels que 'Nkulukulukulu, Bog, Tanri etc., par  lesquelles encore aujourd’hui on appelle Dieu dès par le monde.  Ce nom, Allah, est resté en vigueur jusqu’a nos jours, et on l'entende le plus souvent en France et en Belgique à Be. 1030, Schaerbeek, Bruxelles.

           Il m'est arrivé de l'entendre encore cette nuit sur l'autoroute de Bruxelles. Je m'étais endormi quand les trompes tonitruantes du Jugement Universel m'ont chuchoté à l'oreille : "He! Mais fais attention!Il  y a un camion à l'arrêt devant toi, Nous allons Nous y écraser! Il est là, il est làa!,Il est làaaaaalAllahAllah..". J'ai ouvert les yeux, la voiture débandait, je l'ai redressée, elle ne voulait pas, je l'ai obligée et nous avons enfilé à 152 km. à l'heure la sortie pour Allost: un miracle sur l'autoroute de Bruxelles! Un miracle qui, en toute modestie, avait été décidé par Allah déjà du temps de la Genèse exprès pour moi. J'ai compris alors que:

    IL EST STRICTEMENT OBLIGATOIRE POUR TOUS LES CHRÈTIENS DE                       S'ADRESSER AU PÈRE DE JÈSUS EN L'APPELANTALLAH

Comme quoi, ce-ci est la preuve qu'on peut avoir des révélations non seulement sur la route des Damas, mais aussi sur l'autoroute de Bruxelles. Or, voilà la question que je me suis tout de suite posée: pourquoi moi et pas un autre? L'explication m'est arrivée toute seule dans son évidence indiscutable. Parce que je suis Laïque. Les ignorants font confusion entre Laïque et Athée. Athée ne croit pas dans l'existence d'un Dieu, alors que Laïc croit en Allah, mais un Allah qui s'en fout des hommes. Ça a été cela, il a fait le miracle pour me remercier d'être un chrétien laïque: en effet, en tant que tel j'ai besoin de tout m'expliquer selon raison, le plus beau cadeau que Dieu a fait aux hommes et duquel on ne Le remerciera jamais assez. Une fois à Bruxelles j'ai fait appelle à mes trois meilleurs amis, mes propres Cerveaux, afin de discuter et comprendre ensemble ce miracle d'Allah en ma faveur, un évènement apparemment tellement absurdement dément à en rester baba.

Arrivés à la maison nous nous sommes réunis à quatre, moi, Cerveau Logique, Cervelet reptile et le Visionnaire, et ensemble nous nous sommes attelés à causer paisiblement en regardant la cheminée, une vieille cheminée bien nettoyée qui montre cependant les signes d'une utilisation plus que centenaire, ce qui fait tout son charme. Puisque les cheminées aussi ont leur charme, pas seulement les femmes. C'est à dire, dans le sens, ou plutôt dans le non-sens, qu'une femme plus que centenaire n'a pas de charme? Non, non, puisque sont les sculptures ou les tableaux de la femme qui n'ont plus de charme, peut-être à cause des looks démodés, ou bien des changements des gouts des voyeurs. Il y a alors, en regardant un vieux portrait de femme, quelque chose de désuet qui efface toute concupiscence, artistique, et c'est bien ce qui n'arrive pas aux cheminées.

Nous nous imaginions donc devant à un de ces feux qu'une fois allumés chauffent les membres, excitent l'esprit à la réflexion et génèrent le désir de communiquer.  Alors il faut être en compagnie: heureusement, tout humain, si seulement est doué d'esprit critique, est capable de pratiquer dans sa personnalité une dichotomie fonctionnelle, ou une trichotomie et même une multi-chotomie. Les humains ne sont pas des monolithes intellectuels, loin de là; heureusement d'ailleurs parce que les monolithes décisionnaires sont ceux qui font les dégâts les plus gros; Hitler, Staline, Mussolini, Ma Femme en sont des exemples. Les humains donc savent s'adapter aux circonstances et même changer d'avis afin de progresser: pour cela doivent être capables de converser et discuter avec leur propres "cerveaux" dichotomisés comme s'ils étaient des tiers. Donc moi avec mes cerveaux nous sommes quatre, (quelle expérience enrichissante, vous devriez l'essayer, il suffit de croire de rêver!), et d'emblé nous concordons d'écrire ensemble tout un livre pour remercier Allah de m'avoir sauvé sur l'autoroute de Bruxelles. Sur cela, nous allons nous coucher en espérant de récupérer nos esprits avec un bon sommeil réparateur. Une fois couché je me suis posé la demande: mais en remerciant Allah Qui vais-je remercier en particulier, le Père, le Fils ou le Saint Esprit? Est-ce que le fils est un vrai Dieu? Comment ça se peut qu'un Dieu accepte de souffrir cloué à une croix jusqu'à en mourir. Un vrai Dieu ne peux pas souffrir et encore moins mourir. Ce n'est pas sérieux!

"Mais si, mais si, ça arrive", j'ai entendu dire une voix près de chez moi. Je me suis retourné et j'ai tout de suite reconnu l'homme le plus portraité et photographié au monde depuis la Genèse: Jésus! IL m'a souri et il m'a dit: "Viens. Je te montrerai une scène comme si nous étions à théâtre. Pardon, mes vous, les hommes, n'avez encore trouvé rien de plus semblable au vrai et, en même temps, de plus instructif pour la vie. Allons-y, rideau!

Voix anonyme: ('Dès derrière les coulisses): - Jésus n'en peut plus, on lui a dit qu'il doit mourir, mais il n'avait pas pressenti, quand il avait accepté de souffrir en tant que homme, les peines que le corps ajouté à son âme souffre maintenant sur la croix. Il a bon d'être Trinum dans l'imaginaire collectif chrétien, mais en ce moment Il se sent terriblement Unum Seul. Alors Il crie ses derniers mots, un cri qu'on entende encore aujourd’hui.

Jésus :     "Eli, Eli, lama sabaktani?!".

Un ange: (Ensurvenant) "Allah. En bon Araméen il faut dire Allah, y ajoutant la désinence du possessif  'i'  pour mon Dieu. Allahi, Allahi lima sabaktani, si non il y a le risque qu'un jour Chrétiens, Juifs et Musulmans s'entretuent en Ton nom".

Jésus: Vas au Diable, tu ne vois pas que je m'essouffle... que  je suis en train de mourir? ". (L'ange va au Diable, à savoir s'éclipse derrière les coulisses. Alors un petit nuage en forme d'enfant sans âge, se condense dans la brume du Golgotha en face de Jésus, désormais totalement affaissé sur ses genoux et ses pieds cloués. La vision, dans un jeu d'évanescences et fredonnements, se plaint comme suit).

Parrain: Jésus, qu'est que tu veux, pourquoi tu appelles Ton Père? (Jésus hausse le front couronné d'épines et reconnait L'Esprit Saint).

Jésus: Ah, Parrain, c'est toi, Je voulais papa, eh, Parrain, savoir pourquoi IL m'a abandonné.

"Parrain: Ne dis pas de sottises. (P. répond bourdonnant en fantôme qui se lève en petit ballon aérostatique. Son murmure se confonde avec la plainte rauque de Jésus et les étourdis de soldats romains autour, qui ne parlent que le romain et pas encore l'américain, ne reconnaissent pas Allah et montrent des expressions idiotes, à savoir sans expression). Comment peut tu croire qu'IL sabaktakii, qu'IL t'a abandonné? Papa va venir tout de suite, Il est en train de désengorger une constellation très, très lointaine, la.., attend.., laSXDFNB1006..., ufff, disons la Dernière Subaru.  

Jésus:Parrain, Je souffre, Je souffre vraiment, j'ai beaucoup de mal à ce corps que Vous m'avez collé, Jen'aurais jamais pu imaginer autant de douleur.

Parrain: (Le nuage se resserre et puis comme en se dispersant de sa condense laisse échapper:) "Comment est-ce possible. Il doit y avoir une erreur".

Jésus: (Hausse la tête à la recherche d'une quelque expression de la part de l'enfant en nuage; mais les yeux de l'Esprit Saint sont inscrutables puisque les Dieux ne savent pas pleurer. Jésus, c'est plus fort que lui, au moment de la mort est homme et seulement homme et sent d'avoir le droit d'insister propre de l'homme désespéré devant une volonté divine, inhumaine, et crie) Je ne sais pas qui s'est trompé, si Toi ou Papa, Je sais que Je n'en peux plus de supporter toutes ces souffrances.

Parrain: (Réplique précipitée)  Papà, Papà, ça a été Papà. Moi, je me suis borné à border le lit à maman. Allez, ne fais pas l'idiot! Ce n'est pas possible que tu souffres vraiment! Bravo, quand même, tu es bon acteur, on dirait que tu es en train de pâtir toutes les peines de l'Enfer, les humains vont certainement te croire. Tu dois comprendre, tous ces hommes aiment les histoires fortes, les mises en scène tragiques, ne se contentent pas des dramatiques, ou même simplement gaies, ils ne cherchent que l'illusion de voir les malheurs arriver aux autres et seulement aux autres.". (Ainsi disant le petit nuage de brume se disperse dans le brouillard)

Jésus (Ne veut pas, ne peut pas rester seul et lui court après avec la puissance d'une question logique et donc susceptible d'obliger même un Dieu à répondre): "Mais pourquoi Allah a fait les humains comme ça?!"

Parrain: (Le nuage s'amoncèle à nouveau, hésitant, comme regimbant à l'obligation de répondre. Enfin martèle vite et sec comme un crépitement de branche d'arbre en train de casser) "Parce que! Ils sont conformistes et ils espèrent l'éternité par un immobilisme gisant". (Fondu. Jésus reste seul, au but de ses forces et pense de crier, parce qu'un Dieu n'a pas besoin de crier vraiment pour se faire entendre aux quatre coins de l'infini: donc murmure) "Je souffre, c'est vrai que Je souffre.

Allah: (Voix puissante et intime, qu'on entend descendre d'en haut: utiliser un mégaphone) "Alors dépêche-toi de mourir, non?".

Jésus: "Papà?".

Allah: "Oui, me voilà. Jésus, ne me dis pas qu'à force de penser en homme t'as fini par croire vraiment qu'on t'a abandonné! Pourquoi m’appelles-tu? Tu n'aurais pas dû, les humains pourraient penser que Tu n'es pas un vrai Dieu, et vont croire que ta mort sert plutôt à Moi pour Me faire pardonner le Déluge Universel. Courage, meurt donc!".

Jésus: "Papà, Je souffre. Je veux mourir, oui, Je veux mourir, Je n'y parviens pas!".

Allah: "Jésus, écoute, dès que tu auras fini avec cette mascarade, dépêche-toi de Nous rejoindre, Moi et Esprit Saint, dans les Cieux. Là, dans l'univers infini, il Nous attend beaucoup de travail: il y a déjà à remplacer des milliards d'étoiles sur le point d'imploser et de trous noirs remplis à raz le bord sur le point d'éclater. Et tu dois aussi jouer un peu avec toutes les autres humanités dans l'Univers. Moi et Tonton on t'en a fait cadeau afin que tu t’amuses avec. Tu vois, Nous n'avons pas de temps à perdre à jouer à cachecache avec ces gens qui aiment perdre leur temps à jaser et cancaner. Vas-y, dépêche toi d'en finir avec cet esclandre, meurs enfin! ".

Et Jésus, le vrai Jésus du rêve, en me regardant sympathique et souriant, a commenté: "Voilà, et c'est ainsi que j'ai tué mon corps. Je le laissé pendre de la croix et je suis parti en le regardant perplexe, dans la prévision de devoir le revêtir bientôt pour amuser encore une fois des humains. Mais attende, attends, la scène n'est pas terminé, écoute encore. Dans le vide éternel, à savoir à scène vide et dès derrière les coulisses, je fais maintenant cette annonce: <Tout homme qui trouve ça blasphématoire finira à l'Enfer, giron des Bigots>. Maintenant va et demain matin retrouve avant tout ta mémoire et écrit tout ce que tu viens de rêver".

Je me suis réveillé en sursaut et je n'ai pas attendu, je me suis levé et je suis venu tout de suite écrire sur mon ordinateur.

Jésus, Jésus, Dieu ou pas Dieu, T'es trop sympa', je T'adorerai toujours.